Louis-Ferdinand CELINE - Lettres à Mikkelsen

Louis-Ferdinand Céline (1894-1961)
 
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Correspondance à son avocat Mikkelsen de février à mars 1950 - alors que Céline est jugé à Paris par la Cour pour avoir publié des pamphlets antisémites sous l'Occupation.
 
13 lettres autographes transcrites - 25 pages
 
Extraits :
 
- "Je ne me suiciderai pas chez vous, soyez sans crainte ! J’irai faire ça en France si on m’en laisse la latitude – mais pas en prison si possible – au grand air ! à mon lieu de naissance – Courbevoie !"
 
- "Voici l’article de la plus haineuse des hyènes-franco-juives – Madeleine Jacob (Libération) Je le trouve mon dieu assez modéré, complètement idiot, mensonger, mais insignifiant ! Celle-ci n’ a même pas les trouvailles du Lang of Folk. Elle me trouve ivrogne ! C’est le cauchemar atavique qui lui remonte."
 
- "La gaffe est commise ! Vous attendiez certainement cette très humble suggestion pour interdire au menuisier d’en édifier le moindre ! placard ! Et pourtant comme Galilée – aussi prêt à brûler que lui (pas du tout !) je répète qu’il faudrait des placards partout. En haut et en bas, bien rudimentaires bien sûr – nullement coûteux – mais des placards ! Placards ! Placards ! Jamais assez de placards."
 
- "Une telle vulgarité ! Il faudrait (mais elle ne pourra pas) que cette dame puisse comprendre que CELINE est effroyablement grossier mais jamais, jamais vulgaire. Il ne peut pas. C’est tout un monde qui sépare la vulgarité de la grossièreté où cette dame patauge avec entrain !..."